Autour d’une tasse de chocolat

(écrit à l’occasion d’un concours sur Amour Sucré) (oui je joue à amour sucré) (on juge pas) 14 février 2018 Plic. La tasse se remplit petit-à-petit. Plac. Le liquide amer tombe peu à peu. Plic. Une goutte. Plac. Deux gouttes. Plic. Plac. Plic. Plac. Plic. Plac. Plic.Plac.Plic.Plac. Plicplacplicplacplicplac Plic. Eireen éteint la cafetière. […]

Nuit sans lune

Je me réveille Il fait jour Déjà. La nuit revient et ne reste qu’un temps Je conte la lumière Je compte ses faisceaux Pour savoir à quelle date elle réapparaitra. Qu’elle obscurcisse nos vies de sa pâle lueur fantomatique Qu’elle annihile le néant Qu’elle soit là. Viens, viens. Venez madame. Expiez mes péchés par votre […]

Forêts métalliques

Les forêts métalliques se font plus nombreuses qu’hier. Ou que demain. Je ne sais pas. Elles pullulent depuis peu, se font plus présentes, plus oppressantes, plus vivantes depuis l’automne. Le mois devient argenté. Les branches m’emprisonnent. La mort s’éloigne. Que fait-on de ces prises trop brillantes pour être précieuses ? Laissons les nous capturer. Quand […]

Passion nouvelle

Le feu que nous avons piétiné me brûle L’herbe que nous avons allumée me brûle Celle de la campagne L’eau froide me brûle Celle du lac Dans les abysses de notre amour Où se sont égarés nombre de douceurs La passion nous consume peu à peu À grand feu

Azur Médicinal

Brise. Vent. Casse. Le sang ne circule plus Et le vaisseau vole Rouge. Aimons nous sur le bleu Ta transparence bleue Ton liquide bleu Ta beauté bleue Ton touché bleu Ton goût bleu Ton son bleu Sont un coagulant.

Murmures aux vents

Nos regards balaient l’immensité violentée par le zéphyr de février. Mille cactus et mille roses apparaissent Nos yeux déchaînés sur les fleuves, sur les marées, marées d’orties, marées de vent Dans les forêts métalliques, là où le vent murmure, où il murmure sa beauté. Là où nos murmures au vent, doux ou violent. Là où […]

La croix, la ville et la mer

Il est tard, mais pas plus tard qu’à Nantes. Il fait chaud ce soir, chaud pour un mois de juillet. Le calme platonique de Sao Martinho est parfois brisé par la lueur des phares d’une Dacia – une Duster, je crois. Par les brefs mots prononcés par les quelques passants encore dehors. Il fait chaud […]

Tout c’est rien

Tu t’échappes par la gauche, suivant la fumée volupté de la roulée brisée – tu ne sais pas les faire – que tu as réalisée plus tôt. Elles ne sont pas de droite. Et j’assimile à résidence Tic Tic Tic Où part le temps lorsque les prodigues enfants de la chance fortunée le dépensent ? […]